Kaolack, 28 sept (APS) - Au total, 25 porteurs de projets du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest PPAAO/WAAPP prennent part à Kaolack à une formation sur le Cadre de gestion environnemental et social (CGES) et sur les procédures de sauvegarde environnementale et sociale, a constaté mercredi l’APS.
L’atelier initié par le PPAAO/WAAPP se déroule sous forme de plénière et de travaux de groupes à l’hôtel relais de Kaolack. La formation qui doit prendre fin jeudi est animée par le consultant, spécialiste en études d’impact environnemental et social, Ahmadou Kandji
Les 25 porteurs de projets viennent des régions de Dakar, de Diourbel, de Kaolack, de Thiès, de Kolda, de Ziguinchor, de Saint- Louis et de Tambacounda. Avec les partenaires techniques du projet, ils vont revisiter la quintessence du CGES du WAAPP et se familiariser avec la sauvegarde environnementale et sociale.
Le PPAAO/WAAPP-2A est un projet qui bénéficie de l’appui financier de la Banque Mondiale.
La sauvegarde environnementale et sociale ’’est un ensemble de dispositions et de dispositifs techniques que certaines institutions comme la Banque mondiale (BM) ont mis en place pour que leurs projets financés aient un impact très faible sur leurs milieux d’exécution’’, a expliqué le consultant.
’’Et nous sommes dans cette configuration ici. Dans le cadre d’un projet intervenant au Sénégal et financé par la BM qui, dit-il, a édicté des règles d’exécution des projets qu’elle finance pour avoir le moins d’impact possible sur les composantes environnementales, humaines et socio-économiques’’.
’’C’est pour cela, a-t-il estimé, dans le souci du respect de ces règles d’exécution de la BM, les porteurs de projets de recherches et partenaires techniques doivent comprendre ces règles et les exécuter sur le terrain’’.
Le respect et l’exécution correcte de ces procédures-là feront que les projets de la BM ’’causeront moins d’impact’’ sur l’environnement et sur les populations, selon Ahmadou Kandji, notant que la BM ’’évite que ces projets génèrent des conflits sociaux dans leurs zones d’intervention’’.
Donc, c’est cet ensemble de ces règles que les participants à cet atelier doivent s’approprier pour les comprendre et les prendre en charge dans leur exécution, a-t-il encore souligné.
L’ensemble de ces règles rejoignent des dispositions qui existent au plan national, dans l’architecture institutionnelle du Sénégal, a t-il rappelé.
’’Certes les porteurs de projets doivent respecter les dispositions de la BM parce que c’est elle qui finance mais aussi ils doivent aussi comprendre la réglementation sénégalaise afin qu’ils ne soient pas dans l’erreur avec notre législation tout en respectant les règles de la BM’’,a t-il souligné.
Le PPAAO/WAAPP est entré en vigueur le 20 décembre 2012. L’exécution de la deuxième phase a démarré le 1er janvier 2013 pour une durée de cinq ans, indique un document de presse.
AB/OID