Agence d’exécution du PPAAO/WAAPP, le FNRAA mise sur les chaînes de valeur

En sa qualité d’agence d’exécution du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest, le Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (Fnraa) veut contribuer à l’atteinte des objectifs que s’est fixés l’Etat, en termes de productivité agricole en misant notamment sur l’approche chaîne de valeur. Selon le Directeur général du Fonds, le Dr Pape Ndiengou Sall, c’est dans ce cadre qu’une centaine de projets a été financée dans toutes les filières de la chaîne de valeur. Pour le Fnraa, il s’agit de faire en sorte qu’il y ait une articulation entre la recherche agricole et les besoins exprimés par les producteurs à la base, a indiqué le Dr Sall. Le Fonds a-t-il ajouté continuera de répondre à la demande pour financer la recherche et la production agricole afin de jouer sa partition dans la grande diffusion des technologies nouvelles introduites dans le cadre du Ppaao/Waapp. Il n’exclut pas aussi la question de la gestion durable des terres arables, un volet où le Fnraa, a déjà consacré plus d’un milliard de FCfa. Outre le financement de la recherche dans le cadre de l’amélioration de la productivité de l’arachide au Sénégal, l’appui du Ppaao/Waapp au Fonds national de recherches agro-alimentaires (Fnraa) a permis de mettre au point sept variétés tolérantes au froid en irrigué dans la vallée du fleuve du Sénégal. On peut citer aussi la diffusion à grande échelle de technologies de lutte contre la mouche des mangues dans la zone des Niayes et en Casamance. La dimension chaîne de valeur a été largement prise dans tous les projets qui ont vu le jour dans le cadre de cet important programme de valorisation de l’agriculture en Afrique de l’Ouest. Le Directeur général du FNRAA, le Dr Pape Ndiengou Sall, évoque à ce propos, la diffusion à grande échelle de bonnes pratiques et d’innovations techniques de traitement d’huile artisanale d’arachide au Sénégal. A Touba, où ce projet a fini de susciter un engouement certain auprès des groupements d’intérêt économique de femmes, le traitement de l’huile brute d’arachide communément appelé « Seggal » vient ainsi apporter une réponse à la problématique de l’aflatoxine dont la teneur dans les graines était devenue une véritable question de santé publique dans le bassin arachidier.